Contes
Parmi les textes que je solliciterai ici fréquemment figurent notamment les contes.
Contes merveilleux surtout, contes des origines ou étiologiques, fables et contes de sagesse également.
Partisan de Vladimir Propp, dont la magistrale Morphologie du conte (collection Points / Seuil) est disponible et à ce jour inégalée, c’est sur cette base que j’ai tenté d’ppréhender divers contes, à la fois pour faciliter leur étude et pour permettre de distinguer des contes merveilleux proprement dits (contes à quête, contes de fées…) d’autres histoires qui parfois leur ressemblent ou qui souvent figurent dans les même s recueils qu’eux mais qui relèvent en fait de genres foncièrement différents.
On notera par exemple, mais cet exemple est assurément saisissant, que le prototype du conte en France, le Petit Chaperon Rouge, n’a rien à voir avec les contes merveilleux tels que Propp les a définis.
On trouve des contes merveilleux dans de très nombreuses cultures, avec des variations très intéressantes qui, loin de remettre en cause le type d’analyses inauguré par Propp, apportent des nuances locales à son analyse. Approfondissement et non pas remise en cause, voilà la philosophie des études et remarques que j’ai l’intention de faire figurer ici à la suite de recherches non pas de spécialiste (dans la mesure où les contes ne constituent pas ma spécialité de chercheur) mais d’amateur assidu depuis plus de 40 ans, si l’on considère que cet intérêt s’est cristallisé autour d’un recueil que j’ai reçu en 1963 ou 1964, à une époque où il y avait encore des prix à l’école primaire. L’élitisme est redoutable, mais cette offrande de livres était symboliquement et culturellement importante.
J’ai d’ailleurs pu enseigner le conte dans le cadre d’un module spécifique en IUFM (une “dominante”, comme on disait il y a quelques années).